للمتمكنين من اللغة الفرنسية ها هي المقاطع منقولة من الكتاب المذكور سالفا("Esquisse historique de la musique arabe aux temps anciens")
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j'ai continué de visiter ces cafés afin de choisir parmi les musiciens qui y exwcent, quelqu'un qui pût me servir d'interprète; mais n'y trouvant pas ce que je cherchais, je me suis adressé à un Arabe que je connaissais, lui demandant s'il ne pourrait pas me mettre en rapport avec un musicien indigène, exercé dans cet art — "Oh, me répondit-U, il y a bien le vieux Amed-ben-Hadj-Brahim, qui est un grand maître. Lui, qui était le musicien favori de Hussen Pacha (2), connaît bien toutes les vieOIes chansons, et il n'y a personne qui soit plus fort que lui!" — Je le priai donc de me con- duire chez ce fameux maestro. — "Non, me répondit-U, je ne puis le faire, car je ne le connais pas assez; mais je suis bien lié avec Hamoud-ben-Mustapha, qui tient toutes les chansons de Sid-Amed-ben-Hadj-Brahim, et, pour celui-là, si tu le veux, je te l'amènerai." — Content d'avoir trouvé le dépositaire des mélodies de ce grand maître inabordable, je recom- mandai à mon Arabe de m'amener le plus tôt possible Hamoud-ben-Mustapha. Le lendemain de cet entretien, dans l'après-midi, on frappe à ma porte. C'était mon Arabe, accompagné de l'individu tant désiré. Qu'il me soit permis de dire quelques mots sur ce Maure intelligent
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C'est au commencement de sa retraite que je fis la connaissance de ce musicien. Après quelques phrases de politesse échangées avec lui, je lui ai demandé s'il voulait me donner quelques notions sur la vieille musique arabe qui m'intéressait tant "Je le veux bien, me dit-il, mais cela est bien difficile, la vieille chanson n'est pas ce que tu entends chanter dans les rues. Chaque gamin connaît les Eadria, mais il en est tout autrement de la vieille chanson. Pour la connaître, il faut l'étudier." Et quand il apprit que j'étais allé
puiser la mélodie aux cafés chantants, il sourit avec dédain, et me répondit d'un ton plein de mépris: "Aux cafés, tu n'entendras jamais la vieille chanson: C'est le juif qui y chante!" Mais pourquoi le juif ne connaitrait-il pas la vieille chanson, lui, qui est né parmi vous? "Le juif, m'a-t-il répliqué, eh! qui la lui donnera? Non, le juif ne la saura jamais." Et puis, s'échauffant visiblement, il continua: "Eh bien, sais-tu que le juif qui chante au café de la Casbah est venu dix fois pour me demander l'Insiraf Mendjenneba? et jamais je n'ai voulu le lui chanter." ......................
,— ^^U joue bien, me dit mon ami, mais il ne joue que les Arbi, les Insiraf, et les chansons de la rue, et il ne connaît pas, il ne peut pas faire la Nouba'' (1), ajouta-t-il, en levant son doigt d'un geste significatif. — Et qu'est-ce que la Nouba? lui demandai-je. — '^La Nouba! me répondit-il, d'un ton qui voulait dire: Malheureux! tu ne connais pas la Nouba? Oh! c'est la plus grande musique qu'il y ait au monde!" — Et pourquoi, alors, ne m'en as- tu pas parlé? — "Parce que c'est trop difficile! tu ne pourrais pas la jouer! Oh! c'est trop difficile, les Nouba!" continuait de dire Hamoud, s'animant de plus en plus, et me fixant d'un regard passionné. Puis, me prenant par la main, il ajouta: "EnAlgme, il n'y a que trois individus: Hadj-Brahim, Sid-Ahmed-ben-Seliem et Mohamed-el-Menemmech, qui peuvent faire des Nouba. Excepté ces trois vieillards, personne, personne ne connaît les Nouba!" En l'entendant parler de ce nouveau genre de musique, ma curiosité s'enflammait de plus en plus et c'est avec une impatience tonte particulière, que j'attendais son arrivée le lendemain..............
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"هَذَا الفَّنْ حَلَفْ : لا يَدْخُلْ لِرَاسْ جْلَفْ ! "
الناس طبايع ,, فيهم وديع و طايع,, و فيهم وضيع و ضايع .... إذا دخلت للبير طول بالك ,,,و إذا دخلت لسوق النساء رد بالك....إلّلي فاتك بالزين فوتو بالنظافة ولي فاتك بالفهامة فوتو بالظرافة ... القمح ازرعو و الريح يجيب غبارو ,,,و القلب الا كان مهموم الوجه يعطيك اخبارو.....و للي راح برضايتو ما يرجع غير برضايتي,, ,ولا تلبس حاجة موش قدك,,, و لا على حاجة فارغة تندب حظّك ,,,و ما يحكلك غير ظفرك ,,,وما يبكيلك غير شفرك